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Posts Tagged ‘chats’

Un manga de Chihiro Ishizuka, publié chez Nobi Nobi.
Il comporte cinq volumes, le troisième est prévu pour juillet.

Vous pouvez également consulter mon avis sur l’anime et sur le tome 1.

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Dans ce tome, Makoto continue sa découverte de la vie à la campagne, tout en profitant des joies du quotidien avec ses cousins. C’est le printemps, cueillette de légumes sauvages, nouvelles amitiés, festival des cerisiers en fleurs sont au programme. Le récit est toujours empreint de douceur, de tranquillité et de bien-être. Rien de nouveau si vous avez vu l’anime, juste la joie de retrouver les personnages et de les suivre dans leur petite vie saupoudrée de magie évanescente.
Notre jeune sorcière est cette fois un peu en retrait. On apprend à mieux connaître son entourage. On voit notamment un peu plus les parents de Kei et Chinatsu qui sont des gens plutôt sympas. Dans ce volume, on rencontre également une autre sorcière que j’avais déjà beaucoup aimée dans l’anime et que j’aimerais voir un peu plus dans la suite. Quant à la petite Chinatsu, de plus en plus attirée par l’univers de ses cousines, elle veut à son tour devenir une sorcière. Cette gamine est vraiment adorable.
Les chapitres forment des histoires simples et brèves et c’est là le seul défaut de ce manga : on en voudrait toujours plus. C’est un festival de petites magies avec un ancrage réel et culturel assez crédible. De fait, je me sens toujours proche des personnages et j’aime les voir évoluer.
Je l’ai déjà dit en parlant du tome précédent : Flying Witch est typiquement un manga doudou, une sucrerie idéale pour les jours où le moral est en berne.

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Un manga de Chihiro Ishizuka, publié chez Nobi Nobi.
Il comporte cinq volumes, le deuxième est prévu pour mai et le troisième pour juin.

Vous pouvez également consulter mon avis sur l’anime.

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Présentation de l’éditeur :

À son entrée au lycée, la jeune Makoto quitte la région de Tokyo pour le nord-est du Japon. Hébergée chez ses cousins Kei et Chinatsu, elle découvre les petits plaisirs d’une vie plus proche de la nature, où le temps semble s’écouler plus doucement. Mais le quotidien à la campagne ne s’annonce pas de tout repos pour autant, car Makoto est aussi une apprentie sorcière un peu étourdie !

Flying Witch est un manga en cinq volumes. Il a été adapté en anime en 2016, ce qui nous vaut la sortie du manga en français cette année. Ayant adoré l’anime, j’étais très impatiente de me replonger dans la vie de Makoto, jeune sorcière en apprentissage.
Cependant, ne vous méprenez pas, on est loin de Charmed et Harry Potter. Mako a une vie simple, presque normale, qui n’est pas pour les fans d’action ou de sortilèges impressionnants. Cette série s’adresse davantage aux contemplatifs, ceux qui pensent qu’une sorcière n’est pas là pour lutter contre des démons, mais pour créer de l’harmonie. Le manga et l’anime sont une bulle de douceur, un moment de détente et de bien-être nous rappelant que le bonheur est fait de petites choses. Ils sont très apaisants. L’ambiance tient du réalisme magique, le surnaturel arrive par petites touches. Le tout est fantasque et optimiste.
Les personnages sont très crédibles, même si un peu loufoques aussi, et surtout attachants. C’est le quotidien d’une jeune fille banale, avec juste une petite touche de bizarrerie qui fait rêver.
Dans Flying Witch, une sorcière qui atteint ses quinze ans doit devenir indépendante. Mais les temps sont durs pour les sorcières et les parents de la jeune fille préfèrent qu’elle continue ses études. Elle sera donc hébergée chez des cousins éloignés à la campagne. Mako, qui a toujours vécu en ville, découvre donc les joies de la cueillette ainsi que celles d’entretenir son propre potager. Elle se fait de nouveaux amis, humains ou non, et apporte sa magie douce dans le quotidien de sa famille. Généreuse, optimiste et maladroite, c’est le genre de personnage que l’on craint de voir devenir caricatural alors qu’en fait pas du tout. Il y a quelque chose de résolument lumineux dans ce manga et cela passe par des personnages très humains.
On rencontre la petite Chinatsu, qui oscille entre la crainte et l’enthousiasme face aux pouvoirs de sa cousine, son frère Kei, qui n’aime pas trop les études mais connaît si bien la nature et adore cuisiner, Nao la pragmatique et les autres sorcières dont on fera la connaissance dans les volumes suivants… Tous apportent quelque chose à l’ensemble et on passe d’excellents moments en leur compagnie.
Ce volume couvre les trois premiers épisodes de l’anime. Les deux formats sont très proches, mais l’anime me semble plus développé. Je pense notamment aux scènes de cuisine, mais aussi d’autres anecdotes comme la vieille dame évoquant son amie sorcière, ce qui tient en deux pages dans le manga.
J’ai vraiment eu un grand coup de cœur pour l’anime et la version papier peut sembler un peu plate à côté. Mais cela reste une lecture très douce et relaxante, avec cette jeune sorcière maladroite à laquelle on s’attache très vite.
J’ai aimé retrouver l’univers et les personnages, je lirai la suite, mais j’espère quand même de nouveaux épisodes pour l’anime.

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Une nouvelle de Thierry Fernandez, publiée en numérique dans la collection e-courts chez Voy’el.

Cette nouvelle est disponible gratuitement sur les librairies numériques jusqu’au 31 décembre 2016.

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Présentation de l’éditeur :

JDT : prototype porté par un nouveau type de *******, basé sur l’agencement d’un ***** et de *******. Sûr à 100 %. Aucune raison de se crasher, et pourtant.

Les suspicions de l’état-major étasunien se portent immédiatement sur les ******.

Paule Langevine : Scientifique française.

Fait une découverte qui pourrait bouleverser la physique : la loi d************ aurait changé.

Le Jour des Tartines est un rapport scientifique codé décrivant des expériences basées sur les lois de la physique… Non en fait pas du tout, cependant c’est de cette façon que le texte est mis en scène.
Comment diable pourrais-je vous parler de cette nouvelle sans éventer l’intrigue ? Comme toujours avec la collection e-courts, on ne sait pas où on met les pieds et c’est ça qui me plaît. Ce serait dommage de vous gâcher la découverte. Je n’ai jamais été déçue par ces textes poétiques ou déjantés, voire les deux.
Cette fois on fonce joyeusement vers la SF, ses paradoxes, ses bizarreries, son côté pulp. Le récit éclaté mélange les pistes ainsi que les points de vue et rend la lecture très attrayante, le tout étant assez insolite pour aiguiser tout de suite l’intérêt. On ne voit pas les pages filer.
J’ai eu l’impression de m’être égarée dans le songe de quelqu’un d’autre, mais une pub m’a également trotté en tête durant toute ma lecture (ce qui n’est pas une mauvaise chose, avoir l’image à l’esprit m’a fait marrer). Le Jour des Tartines est un texte amusant, qui joue avec des références que nous avons tous et qui se lit très, très vite. Vous y trouverez des prototypes révolutionnaires, des extraterrestres et des tartines beurrées, ça devrait vous suffire. Il ne reste qu’à embarquer. Allez quoi, il y a aussi des chats, vous ne pouvez pas résister à ces sales bêtes.

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Une anthologie publiée chez Realities Inc, en numérique et à tout petit prix.

 

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Présentation de l’éditeur :

Qu’est-ce que le Quantpunk ? C’est la question à laquelle les douze auteurs de ce recueil ont eu à répondre, dans une tentative de créer un nouveau genre, dérivé du cyberpunk et du steampunk, faisant appel aux découvertes de la physique quantique et des technologies qui en découlent, sans oublier la philosophie propre au mouvement punk.
Le résultat ? Onze textes plutôt disparates, preuve s’il en faut que l’exercice n’a rien d’évident. Le « Quantpunk », tout comme la mécanique quantique, résiste à la compréhension. Vouloir le définir, c’est laisser s’effondrer une foule de possibilités pour n’en conserver qu’une. Le regard de l’auteur influe sur son univers, et c’est particulièrement flagrant dans les textes qui constituent ce recueil.
Le Quantpunk est-il science-fiction, fantasy ou fantastique ?
Il est tout cela à la fois.
Est-il facétieux ou sérieux ?
Tout cela à la fois.
Jusqu’à ce que vous ayez tranché.

Sommaire :
– L’Homme au cerveaunivers d’Anthony Boulanger
– Le chat, les punks et la photocopieuse quantique de Lucie Pierrat-Pajot
– Cas de conscience de Sylvain Boïdo
– No past, no future, no Proust de Manon Bousquet
– Guanyin du sutra électrique de Jérôme Cigut
– Le chat ne s’est pas échappé de la boîte, il n’y a jamais été de Guillaume Parodi
– Mémoires mortes de Xavier Portebois
– Le prince est mort, vive le prince de Tesha Garisaki
– L’homme fractal de Fabien Clavel
– Conflux de Mathieu Rivero
– Transition d’André Woodcock & Thierry Fernandez

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Toi aussi découvre le quantpunk, ce qu’il est et n’est pas, ce qu’il pourrait être… Le concept en lui-même m’a intéressée car il promettait originalité et diversité ; des IA et des chats (forcément), des punks et des mondes parallèles déployant l’éventail des possibles, des problématiques humaines, voire humanistes, des réalités qui s’épanchent, se mêlent, se contaminent et des récits allant du désenchantement du cyberpunk à l’incertitude migraineuse du fantastique. Qui ne serait pas tenté ?!
Je me suis très vite prise au jeu. Le premier texte, L’Homme au cerveaunivers, nous plonge tout de suite dans le bain. On y découvre un monde où les capacités psychiques des humains ont évolué. Classique, me dira-t-on, mais non, pas tant que ça. J’ai beaucoup aimé le background ainsi que le personnage et ai regretté la brièveté du récit.
Le deuxième texte est très drôle. Rien que le titre – Le chat, les punks et la photocopieuse quantique – est tout un programme. La fin, par contre, m’a semblé très abrupte.
Cas de conscience de Sylvain Boïdo est plus sombre et désenchanté. D’une certaine façon, il m’a rappelé la situation politique actuelle. On anticipe la fin, mais cela participe à l’envie de tourner les pages toujours plus vite. Je parlais avec ma liseuse, mais bizarrement les personnages ont refusé de m’écouter…
No past, no future, no Proust est une nouvelle plus légère qui m’a tout de suite séduite. Il faut dire qu’à partir du moment où on a une bibliothécaire psychorigide et un certain type de créature (faut lire, je ne vais pas tout dévoiler !) je suis conquise.
Guanyin du sutra électrique est un récit complexe qui mêle science-fiction, mythologie et philosophie, avec une narration puzzle comme je les aime. Je ne suis pas sûre d’en avoir intégré toutes les subtilités et il mériterait sans doute une seconde lecture. C’est néanmoins un très bon texte.
Le chat ne s’est pas échappé de la boîte, il n’y a jamais été se situe entre le fantastique et l’anticipation. Je n’ai pas été touchée autant que je l’aurais dû par les déboires du personnage, peut-être parce que le point de bascule était trop franc, trop tranché, et la fin pas très crédible. J’ai cependant apprécié le contexte qui donne à réfléchir.
La nouvelle suivante nous entraîne dans un univers virtuel, ou pas. La problématique de Mémoires mortes est particulièrement intéressante. Qu’est-ce qui fait notre conscience ? Est-elle copiable, numérisable ?
Dans Le prince est mort, vive le prince, le protagoniste explore des univers parallèles en quête de vengeance. J’ai apprécié l’aspect psychologique du récit, la façon dont l’auteur nous démontre l’importance des détails et dont elle analyse les nuances de la personnalité de ses personnages ainsi que la construction de celle-ci.
Avec L’homme fractal, Fabien Clavel prouve une fois de plus – s’il en était besoin – son talent de bâtisseur. Il n’écrit pas, il construit. Je suis toujours admirative de la qualité stylistique qu’il met entièrement au service de ses intrigues. Les deux s’équilibrent parfaitement. Et, bien sûr, j’ai beaucoup aimé cette nouvelle.
Conflux de Mathieu Rivero est un rien convenu, mais demeure un très bon texte malgré tout. J’ai déploré les coquilles (qui sont plus nombreuses dans cette nouvelle-ci), mais apprécié le propos.
Enfin Transition, le dernier texte, est celui qui m’a le moins plu. J’ai aimé les références, cependant je ne suis pas fan des scènes de combat à rallonge. Je n’en voyais plus la fin.
J’ai été conquise par cette anthologie décalée qui dépoussière les codes et métisse les genres. On est plus du côté cyber de la Force que du côté steam, mais ce n’est pas un mal car cela va à contresens de la mode actuelle. La grande variété des thèmes et des styles est indubitablement son point fort. C’est un ouvrage à découvrir absolument.

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Màj : On me dit dans l’oreillette que les coquilles que j’ai mentionnées ont été corrigées.

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Cette lecture compte pour le challenge SFFF et diversité dans la catégorie suivante :
– Lire un livre dans lequel une IA ou des robots ont un rôle prépondérant.

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Flying Witch est une série animée japonaise adaptée d’un manga de Chihiro Ishizuka. La première saison compte douze épisodes.
On y fait la rencontre de Makoto Kowata, une jeune sorcière de quinze ans. Selon la tradition, elle doit prendre son indépendance, mais ses parents s’inquiètent pour elle. La vie est dure pour les sorcières de nos jours, ils préfèrent qu’elle continue ses études et loge chez des proches. Elle s’installe donc à la campagne et retrouve son cousin Kei, sensiblement du même âge, et la petite Chinatsu.
Makoto aime s’habiller en noir et a pour familier un chat (devinez sa couleur). Elle est l’un des archétypes de la sorcière qui hantent notre imaginaire collectif. La bonne sorcière, bien entendu. Mako est vraiment adorable. Elle n’a aucun sens de l’orientation, elle commet plein de bourdes par naïveté, mais elle n’est pas stupide. C’est un personnage très attachant et suivre son quotidien se révèle un réel plaisir. Avec ses cousins, elle apprend à reconnaître les plantes comestibles sauvages et à s’occuper d’un potager. En échange, elle apporte un peu de sa magie et de ses bizarreries dans leur vie.
Entre superstitions, personnages étranges et apprentissage de la magie, les épisodes paraissent bien trop courts (alors que le générique dure des plombes). On se laisse imprégner par le réalisme magique de ces histoires, on a envie d’en apprendre davantage sur les sorcières et en même temps leur vie n’est pas si extraordinaire que ça, juste un rien plus magique. N’attendez pas des sorts époustouflants et des combats, mais laissez-vous ensorceler par la bienveillance douce et loufoque de ces sorcières.
La série nous offre un panel de personnages intéressants : la famille de Mako et ses nouveaux amis, d’autres sorcières et des créatures surnaturelles. Tous sont très réussis. Chaque épisode est une découverte. J’ai particulièrement aimé le salon de thé.
L’animation est jolie. J’aime beaucoup les couleurs, l’ambiance, la douceur de cette série. C’est le genre d’anime que l’on regarde en sirotant une tasse de thé, après une très longue journée, pour retrouver un peu de sérénité. C’est très mignon, mais pas cucul. Les amateurs de sorcières ne pourront qu’adhérer, quel que soit leur âge.
J’ai eu un coup de cœur pour cet anime et j’espère qu’il y aura une suite.

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