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Posts Tagged ‘Fantasy Urbaine’

Un roman de Jeanne-A Debats, publié chez ActuSF.

Troisième et dernier volume de la série Testaments.

Mes billets sur les tomes précédents :
L’Héritière
Alouettes

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Présentation de l’éditeur :

Je m’appelle Agnès Cleyre et je suis une sorcière. Une vraie cette fois. Ignorée durant toute mon existence par mes consœurs, voilà que la Grande Mère a enfin décidé de m’intégrer dans un convent. Mais pas le temps de m’interroger sur cet étrange revirement de situation. Au même moment, tous les vampires du Cénacle Majeur viennent de périr dans un mystérieux attentat, laissant à l’étude notariale de mon oncle la délicate question de la succession à régler et la garde d’un étrange coffre qui attire bien des convoitises. Serait-ce à cause de lui d’ailleurs qu’une pieuvre géante de l’espace s’est mise en tête de nous rayer de la surface de la Terre ?

Ma parole, tout l’AlterMonde semble devenir fou au même moment. Il ne manquerait plus que la fin du monde…

ATTENTION, cette chronique contient un spoiler concernant le devenir d’un personnage du premier tome.

J’attendais ce troisième tome avec impatience (certaines personnes de mon entourage ont pleuré de joie quand je l’ai eu, se pensant enfin débarrassées de mes jérémiades. Haha, quelle naïveté… C’était sans compter la phase de lecture. Mais bref.) Ce roman s’inscrit parfaitement dans la lignée de ses prédécesseurs. L’autrice l’a saupoudré de son habituel humour incisif, de débats très actuels (écriture inclusive, consentement et féminisme, entre autres) et d’un peu de destruction de monuments parisiens (c’est en quelque sorte une tradition dans cette trilogie).
C’est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux personnages, dont les sœurs de coven d’Agnès que j’ai beaucoup appréciées. Leurs personnalités tranchées enrichissent le roman, malheureusement elles donnent parfois l’impression d’être là afin de justifier l’évocation de combats sociaux. J’aurais aimé qu’elles soient un peu plus développées.
Le récit est toujours conté du point de vue d’Agnès, ponctué par les commentaires d’Herfie (trop peu présent à mon goût. Je sais, j’ai mauvais goût, faites avec), mais surtout agrémenté de notes extraites des carnets de Navarre. Mais si, vous savez, ces carnets dans lesquels il écrit ses souvenirs afin de lutter contre la dégénérescence qui guette les vieux vampires. Dans ces passages, il nous conte sa vie d’avant la transformation, pour ce qu’il s’en souvient et ce qu’il a envie d’en dévoiler. Cette partie de sa vie, souvent évoquée dans d’autres ouvrages, n’en est pas moins intéressante et l’on regrette au final de s’arrêter en si bon chemin, même si c’est juste ce qu’il fallait à ce roman-ci.
Si ces souvenirs ne sont pas de tout repos, ces extraits permettent au lecteur de se poser un peu entre deux courses poursuites ou combats, ce qui n’est pas du luxe. Cependant, j’ai beau adorer Navarre et savoir qu’on ne doit pas regarder les dents d’un cheval gracieusement offert, j’avoue m’être demandé à plusieurs reprises quel rapport ses mémoires entretenaient avec le récit principal. Il s’avère qu’il y en a bien un en fin de compte, ténu mais réel, qui éclaire sous un autre jour l’idée que l’on s’est forgée jusqu’à présent des relations entre les personnages.
Néanmoins, le vrai secret que recèlent les pages d’Humain.e.s trop humain.e.s, celui après lequel le lecteur court depuis le premier tome, concerne les origines d’Agnès. On le sait, tout a conspiré pour nous mener à ce point précis de l’existence de la jeune femme, et l’autrice nous offre enfin les réponses tant attendues, démontrant, s’il en était besoin, toute la cohérence de son univers.
En lisant La Fontaine aux serpents, fabuleuse nouvelle au demeurant, je m’étais posé de nombreuses questions, que je n’ai eu de cesse de mettre en perspective de ce que je savais déjà de l’histoire d’Agnès. Humain.e.s trop humain.e.s a répondu à mes interrogations comme je m’y attendais.
Les romans de la trilogie Testaments peuvent se lire dans le désordre, mais quand même, je vous conseillerais de ne pas commencer par celui-ci. S’il se suffit à lui-même, il perdrait beaucoup de son charme à être lu sans avoir créé au préalable des attaches avec les personnages. Je l’ai trouvé un peu moins consistant que les précédents.
En toute franchise, ce troisième tome n’est pas mon préféré, en revanche il remplit bien son office. Je quitte à regret le personnel de l’Étude, mais j’ai bon espoir de retrouver Navarre dans d’autres aventures.

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Découvrez également les avis de Boudicca et Mariejuliet.

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Un roman de Christine Luce, publié chez les moutons électriques.

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Eve a disparu il y a cinq ans, sans laisser ni corps ni trace.

Enfuie avec un amant, d’après la police londonienne, mais morte selon l’époux inconsolable. En dépit de sa défiance, ce dernier a fait appel à une médium ; contre toute attente, Mademoiselle LaFay possède un réel talent pour joindre l’au-delà et réunit chaque année le couple pour un jour de félicité… sauf cette fois-ci : Eve n’apparaît pas.

En ces temps de misère et de richesse insolente dans la société victorienne, la vie après la mort attise les espoirs des scientifiques. Mary-Gaëtane LaFay et son amie Maisy, deux femmes audacieuses, affrontent leurs frayeurs pour résoudre un mystère entre deux mondes crépusculaires. De l’autre côté, l’Enquêteur poursuit le même dessein. La frontière qui les sépare est plus ténue qu’ils ne l’imaginaient, ce qui les unit, infiniment supérieur. L’affaire Blake révélera une énigme de la taille des univers.

Ayant déjà publié un roman jeunesse, Charlotte Caillou contre les Zénaïdes (chez Le Carnoplaste), Christine Luce livre ici une superbe fantasy spirite aussi trouble qu’un verre d’absinthe, comme une rencontre de Nerval avec Neil Gaiman.

Avec ces Papillons géomètres, Christine Luce nous offre une histoire de fantômes à la lueur des becs de gaz. Les brumes de l’après-vie se mêlent au fog londonien pour créer une ambiance délétère, lourde de mystère.
J’ai un faible pour les histoires de revenants et, à ma grande satisfaction, celle-ci se révèle plutôt atypique. Cet autre monde, une marche au-dessus du nôtre, est fascinant et les esprits qui y survivent obéissent à des règles que l’on découvre au fur et à mesure.
L’auteur a créé des personnages intelligents et sortant des carcans qu’il est plaisant de voir évoluer. Mary-Gaëtane est l’une d’entre eux. Elle est avant tout une femme pragmatique et indépendante. Elle vit avec une amie d’enfance, Maisy, métisse et un peu sorcière. Mary exerce le métier de médium. Si elle use parfois d’artifices pour abuser une clientèle qui ne demande pas mieux, son don est néanmoins réel et dangereux. C’est à cause de lui, et de son bon cœur, qu’elle va se retrouver mêlée à une double affaire de disparition : celle d’une jeune femme sans histoires et… du fantôme de celle-ci.
Tous les personnages qui gravitent autour de la médium se révèlent tout aussi complexes, mais c’est avec l’Enquêteur, fantôme en marge de ses pairs et réellement très intrigant, que Mary partage le premier rôle. Ils forment un duo aussi étrange et mal assorti qu’attachant. Leurs interactions rythment le roman, entre humour et révélations.
Le décor et l’ambiance sont parfaits, les personnages intéressants et le style recherché, malheureusement l’intrigue s’enlise un peu dans la seconde moitié. Rien de grave, cependant j’espérais un mystère un peu plus consistant. Au final, l’ensemble est un peu lent, sans que ce soit vraiment dérangeant, mais certaines pistes prometteuses restent inexploitées, ce qui est plus gênant. J’aurais souhaité en savoir beaucoup plus sur ces fantômes et les règles qui régissent leur société, sur la famille de Mary ainsi que sur l’Enquêteur dont on entrevoit tout juste le passé.
J’ai donc été un peu déçue par cette fin qui, après quelques longueurs et trop de promesses, semble trop vite expédiée. Les nombreuses questions demeurant en suspens laissent présager, du moins je l’espère, de nouvelles incursions dans cet univers. En tout cas, je retrouverais volontiers ces personnages.

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Découvrez également les avis de Boudicca et d’Elhyandra.

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Un roman de Ben Aaronovitch, publié chez J’ai Lu en petit et grand format.

Mon avis sur le premier tome est ici.

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Le résumé de l’éditeur spoile abondamment le tome un, je vais donc m’abstenir de le copier.

En ce qui concerne ma chronique, j’ai laissé filtrer quelques détails, mais rien qui risquerait de vous gâcher la lecture du premier tome.

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Malgré quelques défauts, le premier tome de cette série, qui mêle polar et fantasy urbaine de manière équilibrée et intelligente, m’avait beaucoup plu. Exit les créatures et situations mille fois rebattues ainsi que les fausses enquêtes qui font juste office de colorant alimentaire dans de l’eau plate. Ici, les personnages sont travaillés, les mythes bien exploités, et l’intrigue réfléchie.
Dans cette Londres contemporaine, la magie est une science connue uniquement d’une élite. Peter, jeune policier très banal de prime abord, a fait cette découverte par hasard et s’y est accroché histoire de ne pas finir préposé à la paperasse. Il est devenu l’apprenti du dernier magicien « officiel » du Royaume-Uni et appartient désormais à une unité spéciale (mais réduite) qui s’occupe exclusivement des affaires impliquant des êtres surnaturels ou l’usage de la magie. Pour autant, le savoir ne lui est pas tombé tout cuit dans le bec. Il a encore beaucoup à apprendre.
L’intrigue reprend exactement là où s’était arrêté le tome 1. Ce qui, étant donné la nouvelle affaire qui se profilait dans le paysage, était très prometteur. Si j’ai oublié quelques détails du volume précédent depuis le temps, certaines choses sont restées étonnamment claires dans ma mémoire, dont la fameuse femme au vagin denté.
Au-delà de ça, certains personnages souffrent encore des séquelles de l’affaire Punch. Peter est en quelque sorte livré à lui-même et ne sait pas trop comment réagir. Il se sent un peu coupable aussi, mais l’action va vite le rattraper. Il a vraiment la vedette dans ce tome, les autres se partagent les miettes, cependant c’est plutôt logique.
J’ai retrouvé avec plaisir l’univers urbain, moderne et néanmoins magique, de Ben Aaronovitch. Les démêlés politiques des génies du lieu sont moins prégnants, mais demeurent dans le paysage. Cette fois, le gros de l’intrigue se déroule à Soho, plus précisément dans le milieu du jazz et du burlesque. C’est l’occasion d’en apprendre plus sur le père de Peter et sa carrière ratée. Nous avons d‘un côté l’affaire des jazzmen aux morts suspectes, de l’autre la mystérieuse femme au vagin denté qui continue de faire des victimes.
Le background est toujours aussi riche, il forme un filet serré aux motifs complexes, mais l’intrigue, elle, est plus simple que dans le premier tome. Elle démarre sur les chapeaux de roues, puis d’un coup commence à piétiner. L’une des enquêtes est très chaotique, quant à l’autre… Peter est le dernier à comprendre, je le crains. Cela demeure toutefois intéressant, bien qu’un peu brouillon.
Aux détours de l’enquête, on en apprend davantage sur le passé de Nightingale et de Molly, mais cela est encore assez anecdotique. Peter étant un narrateur plutôt égocentrique, qui du reste ne se pose pas souvent les bonnes questions, c’est assez cohérent.
Le personnage est égal à lui-même. Les défauts qui m’avaient déjà agacée sont toujours là. Peter n‘est pas un mauvais gars et il est loin d’être stupide, mais il est prétentieux et manque d’à-propos. De surcroît, certaines remarques, sous couvert d’humour, m’ont vrillé les nerfs… J’aime plus l’univers que le personnage, mais il demeure crédible et je reste persuadée que l’auteur lui a sciemment donné ces défauts. Cela ne le rend que plus humain.
Ce tome est un peu moins consistant, ceci dit je ne me suis pas non plus ennuyée. C’est une bonne série qui, à mon sens, relève le niveau de l’urban en général. En outre, la fin apporte un intérêt nouveau qui m’a donné envie de lire la suite rapidement. J’espère un bouleversement à la mesure de cette nouvelle donne.

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Un roman d’Ophélie Bruneau, publié aux éditions du Chat Noir.

Vous pouvez également consulter mon avis sur le premier tome : L’Ours et la Colombe.

 

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Dans ce tome, notre sorcière moderne est de retour chez elle, à Londres, et tente de reprendre le cours de sa vie. Elle souffre encore des séquelles de sa dernière mission. Pour ne rien arranger, on lui a collé un vampire dans les pattes et une de ses amies sollicite son aide.
J’ai pris plaisir à retrouver Ana qui, ses dons mis à part, est une jeune femme de son temps. On peut facilement s’identifier à elle. Ana a une vie normale, des habitudes et des loisirs qui la rendent tangible. Et elle est amoureuse… mais ne sait pas comment faire comprendre à l’élu de son cœur qu’elle veut plus que son amitié.
Elle compte bien mettre à profit le prochain spectacle de sa troupe pour se rapprocher de Jayesh, sans savoir que son affection pour le jeune homme va l’entraîner sur une pente dangereuse.
L’ambiance sombre de ce roman et son décor de cabaret burlesque décati m’ont beaucoup plu. J’aurais aimé entrer un peu plus dans cet univers, cependant le principe même de la série est de nous offrir des intrigues brèves et enlevées. Celle de ce tome est plaisante bien qu’un peu trop basée sur l’action pour moi. On ne peut pas demander à un roman d’avoir le même impact qu’une série télé. En littérature, trop de visuel tue l’attention. C’est évidemment une considération personnelle, mais j’ai trouvé qu’il manquait quelque chose pour contrebalancer tout ce mouvement, d’autant que la première personne, quand elle décrit des actes, devient vite lourde.
Toutefois, le principe du piège dans lequel tombe notre sorcière m’a séduite. Ophélie Bruneau dessine des motifs qui me parlent. C’est peut-être aussi pour cela que j’aurais souhaité un récit plus conséquent.
Ce deuxième tome confirme les impressions que m’a laissées le premier : Ana l’étoilée est une série sympa, des romans qui se croquent vite entre deux lectures plus denses.

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Un roman de Lia Vilorë, publié par les éditions du Petit Caveau.

Ma chronique du précédent tome n’est pas sur ce blog, cependant je vous invite à la lire sur le site Vampires & Sorcières.

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Présentation de l’éditeur :

Cet été-là, une série de meurtres est l’œuvre d’un tueur que les médias appelleront avec a propos bien qu’en toute ignorance « Le Vampire ».
Ma partenaire, Lía Fáil, se dédie aussitôt à la tâche d’arrêter ce dangereux Éternel avant que ses crimes n’ameutent les tueurs de vampires. Hélas, elle rechigne d’autant plus à la prudence qu’elle se noie dans un chagrin gardé obstinément secret.
Quand ma dame sur les traces du Vampire disparaît à son tour, moi, Amaël Ailill, je pars aussitôt en quête de réponses. Sans elles, je sais qu’il me sera impossible de la retrouver saine et sauve…

Bien que cela ne soit pas indiqué sur la couverture (c’est mal ! Le lecteur qui achète un livre au hasard n’est pas omniscient), ce roman est la suite de Vampires d’une nuit de printemps. Une suite très attendue pour ma part.
Ma lecture du premier tome date d’il y a environ quatre ans et même si celui-ci m’a beaucoup plu, je craignais d’avoir quelques trous de mémoire. Heureusement, l’auteur rappelle les faits quand il le faut, sans pour autant alourdir le récit par de longues explications, on entre ainsi très vite dans l’histoire. Je déconseille toutefois d’essayer de lire ce deuxième tome sans connaître le premier, vous passeriez à côté de trop de choses, notamment une bonne partie de celles qui font le charme de cette série.
Les personnages de Lia Vilorë gagnent à être connus car ils ont des personnalités hors normes. Dans ce volume, on en apprend davantage sur leur passé individuel, mais aussi celui des convents. La narration est cette fois assumée en grande partie par Amaël, même si Lía Fáil fait quelques incursions. J’aime beaucoup ce personnage qui apparaît parfois comme sorti d’un autre temps (voire d’un roman courtois). Pour autant, Amaël est loin d’être parfait et l’auteur exploite aussi bien ses failles (qu’on a pu découvrir dans le tome précédent) que ses défauts. Il est plaisant de le voir évoluer et tenter de se racheter alors qu’une fois de plus les événements tragiques de son passé viennent le hanter.
Lía Fáil elle-même voit ses démons resurgir. La jeune femme, que l’on perçoit surtout au travers du regard de son protecteur, semble avoir beaucoup mûri. Mais cela ne cache-t-il pas quelque chose ? Et, surtout, est-ce un bien ? Au début du roman, elle n’a qu’une obsession : retrouver le vampire qui agresse des femmes et met leur communauté en danger.
Très vite le suspense croît. Comme son prédécesseur, ce roman ne manque guère d’humour, mais c’est l’intrigue policière qui prime et elle est très bien ficelée. Il ne tient qu’au lecteur de recueillir les indices en même temps qu’Amaël et de tirer ses conclusions. J’apprécie toujours quand l’auteur me laisse la possibilité de participer au jeu de piste.
Entre rebondissements et révélations, on n’a guère le temps de s’ennuyer. Qui plus est, la mythologie vampirique de Lia Vilorë, qui participe en grande partie à l’originalité de cette série, est cette fois au premier plan. Il est très intéressant d’apprendre comment et par qui les convents ont été créés. Je me suis souvenu de la théorie de Max sur l’origine de leurs pouvoirs personnels et ne l’en ai trouvée que plus sensée.
J’attendais vraiment cette suite et n’ai pas été déçue. En fait, j’ai même été très surprise par l’arrivée de certains personnages. Cela augure du meilleur pour l’avenir. Le seul défaut que j’ai trouvé à ce roman est qu’il pèche un peu au niveau du style. De nombreuses coquilles parsèment le texte, or Lia Vilorë m’a habituée à un travail plus soigné. C’est dommage. J’ai cependant beaucoup aimé les références aux contes et légendes ainsi que les épigraphes des chapitres. Cela montre, à mon sens, tout le travail de réflexion qu’il y a derrière ce récit qui, tout vif et divertissant qu’il est, ne manque pas de profondeur.
On sent que l’auteur n’a pas grillé toutes ses cartouches et je suis impatiente de découvrir les prochaines aventures de ses vampires.
L’ouvrage se clôt sur la magnifique nouvelle La Toile de Liadan, que vous avez peut-être déjà lue dans Dames de lune, Fées des brumes aux éditions du Chat noir. Ce superbe texte prend une autre dimension à la lumière du roman, il n’en a que plus de charme et laisse une impression douce-amère qui attise encore l’envie de connaître la suite.

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