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Posts Tagged ‘livropathie’

Un roman de Jo Walton publié aux éditions Denoël.

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Morwenna

Présentation de l’éditeur :
Morwenna Phelps, qui préfère qu’on l’appelle Mori, est placée par son père dans l’école privée d’Arlinghurst, où elle se remet du terrible accident qui l’a laissée handicapée et l’a privée à jamais de sa sœur jumelle, Morganna. Là, Mori pourrait dépérir, mais elle découvre le pouvoir des livres de science-fiction. Delany, Zelazny, Le Guin et Silverberg peuplent ses journées, la passionnent.
Un jour, elle reçoit par la poste une photo qui la bouleverse, où sa silhouette a été brûlée. Que peut faire une adolescente de seize ans quand son pire ennemi, potentiellement mortel, est une sorcière, sa propre mère qui plus est? Elle peut chercher dans les livres le courage de combattre.
Ode à la différence, journal intime d’une adolescente qui parle aux fées, Morwenna est aussi une plongée inquiétante dans le folklore gallois. Ce roman touchant et bouleversant a été récompensé par les deux plus grands prix littéraires de la science-fiction : le prix Hugo et le prix Nebula. Il a en outre reçu le British Fantasy Award.

Morwenna, dite Mori, est une adolescente un peu à part, qui croit aux fées et en la magie. Elle a 15 ans, souffre encore physiquement des séquelles d’un accident et demeure surtout profondément traumatisée par la mort de sa jumelle. Elle s’est enfuie de chez sa mère pour atterrir chez un père qu’elle n’a jamais connu. Elle a quitté son Pays de Galles natal et, s’il n’est pourtant pas si loin, elle se sent vraiment en pays étranger, d’autant plus qu’on l’envoie en pension dans un établissement scolaire huppé où elle ne se sent pas du tout à sa place.
Ce roman, de son titre original Among Others (tellement bien trouvé au regard du récit lui-même), est écrit sous forme de journal. Morwenna y consigne ses réflexions à propos de ses lectures et de sa vie en général. Elle ne trouve de réconfort que dans la lecture, du moins au début.
Dans les premières entrées de son journal, que d’ailleurs elle écrit en miroir, ce que je trouve très significatif, on sent l’opposition entre le « nous » et le « je », comme une rupture entre le passé et le présent. Morganna et Morwenna sont un peu comme Castor et Pollux ; Mori se sent entre deux mondes, à la fois morte et vivante, depuis le décès de sa jumelle. Le fantastique est savamment employé, l’adolescente est prise dans une perpétuelle oscillation entre deux mondes : le réel, avec son quotidien à l’école, sa solitude et ses soucis, puis le symbolique dans lequel elle pratique une magie simple, mais tortueuse, et où se meuvent ces fées qu’elle pense voir.
Cette histoire se déroule à la fin des années 70, époque marquante en ce qui concerne la SF, ce qui donne une saveur particulière au roman. Morwenna est une jeune fille fragile, mais combattive, intelligente et touchante. Elle a vraiment l’impression d’être en quête, bien qu’elle ne sache pas forcément de quoi au départ quand elle essaie juste de limiter la casse et de se protéger de l’influence maternelle.
Les livres sont sa planche de salut, elle en dévore au moins deux par jour. En vraie lectrice compulsive, Morwenna parle beaucoup de ses lectures, surtout au début quand elle n’a pas grand-chose d’autre dans sa vie. Elle évoque de très nombreux titres. J’ai dû à peine lire le quart d’entre eux et pas forcément ceux qui lui donnent le plus à réfléchir, notamment les écrits de Delany. Cependant, je n’ai pas trouvé cela gênant, même si je me suis renseignée un minimum pour certains. Des références plus pointues sur ces textes aideraient sans doute à mieux la comprendre, mais d’un autre côté cela donne aussi envie de les lire.
Cela peut parfois sembler un peu ennuyeux pour qui n’est pas particulièrement bibliophile, Morwenna enchaîne tant de titres d’ouvrages, mais si on la comprend, si on sait qu’elle cherche à la fois à se protéger et à vivre dans ce monde grâce aux livres, on voit les choses sous un autre angle, au-delà de cette simple énumération. Les livres la nourrissent, la protègent, la guérissent, l’aident à grandir, comme une nouvelle gestation. Loin de chez elle, parmi des gens qui ne la comprennent pas, privée de sa sœur alors qu’elles n’avaient jamais mis de limite de personnalité entre elles deux, blessée, détestée par sa mère et près d’un père effacé qu’elle ne connaît pas, il ne lui reste plus que sa passion pour la littérature. En cela, je me suis sentie très proche d’elle.
Ce qui doit être retenu, selon moi, est que les livres sont sa manière de se confronter au monde, elle est en état de choc, c’est sa seule façon de l’appréhender sans devenir cinglée, comme une thérapie en quelque sorte. Ainsi elle a, sur les romans qu’elle lit ou la vie en général, des réflexions intéressantes alors que d’autres la feraient passer pour une complète extraterrestre. Elle ne sait tout simplement pas comment vivre parmi les autres. Parfois elle semble vraiment perturbée, le plus souvent déconnectée à tout le moins. Elle consterne le lecteur ou lui inspire un élan de tendresse. Elle est socialement inapte, ne connaît pas du tout les codes, mais c’est une fille attachante derrière sa froideur analytique et son pragmatisme qui tranchent face à ses croyances ésotériques. Elle a juste besoin de trouver des gens qui peuvent la comprendre et l’aimer telle qu’elle est.
Sa sœur est comme un fantôme mélancolique, symbolisant l’enfance qui disparaît et cette part de Mori dont elle se sent amputée. On la voit guérir peu à peu, chercher sa place et sa personnalité en tant qu’individu et non plus comme la moitié d’une paire de jumelles. C’est émouvant, on ne peut que se prendre d’affection pour elle.
La mère de Mori demeure par contre une présence malveillante qui plane comme une ombre sur la vie de sa fille, parfois discrète, d’autres fois pesante et inquiétante. Elle lui envoie des photos sur lesquelles elle lui a brûlé le visage. Est-elle réellement une sorcière comme sa fille le prétend ou juste une mère abusive complètement folle dont sa famille n’a pas su la protéger ? On se pose beaucoup de questions sur ce qui est arrivé aux jumelles et j’ai beaucoup aimé que les réponses ne viennent que petit à petit.
C’est une belle lecture, jamais trop glauque, le fantastique est subtil la plupart du temps et je me suis un peu retrouvée dans cette adolescente amatrice de SF. J’ai aimé la voir grandir et tenter de se libérer de son passé.
Le seul point négatif se trouve pour moi dans les derniers chapitres qui m’ont semblé abominaffreusement niais par moment. Je n’aime pas du tout le personnage de Wim dont le seul intérêt est selon moi la forme de faux palindrome de son prénom… (Je sais, j’ai un souci avec ça…) Ce qui me gêne principalement avec lui est qu’il casse la dynamique fantastique de l’histoire en s’invitant dans le monde symbolique de Mori, alors que là n’est pas sa place. C’est vraiment dommage, cela a presque réussi à gâcher ma lecture. Néanmoins ce récit m’a tant apporté que je peux bien lui pardonner.
Ce roman ne plaira pas à tout le monde. Il faut avoir envie de s’enterrer vivant avec Morwenna dans son quasi autisme. C’est une fille intelligente, mais vraiment déconnectée, et sa pensée, bien que réfléchie et pragmatique, peut se révéler aussi vive et claire que lourde et hachée. Quant à moi, j’ai trouvé passionnante l’histoire de cette jeune fille et je crois qu’elle séduira sûrement les amateurs de fantastique, de merveilleux, les bibliovores de tous poils, surtout ceux qui sont férus de SFFF, les gens prêts à croire et ceux qui aiment les personnages très développés.
En chaque grand lecteur, il y a forcément un peu de Morwenna. Ce roman a mérité sa place dans mon carnet nuit, réservé aux ouvrages les plus marquants dans ma vie de lectrice.

Je vous invite également à consulter les avis de Lune et Méli.

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Quand je suis vraiment déprimée, j’achète un livre. Alors quand on voit le nombre de bouquins qu’il y a dans ma bibliothèque, on peut légitimement se demander si je ne suis pas une dépressive chronique.

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Ce tag traîne dans mes brouillons depuis des mois, je l’avais complètement oublié…
Je ne sais pas du tout qui en est à l’origine. Je l’ai vu sur plusieurs blogs que je suis et me suis contentée de piquer l’idée.

Le top 3 des choses qui t’exaspèrent dans un livre ?
Je vais diviser la question en deux, à savoir trois choses pour l’objet-livre lui-même et l’édition en général, puis trois choses pour le contenu du livre.
(Depuis le temps vous devriez savoir que je suis une tricheuse en ce qui concerne les tags…)

– Les coquilles et fautes de toutes sortes, les incohérences grosses comme des maisons, les expressions ou références mal traduites, en somme tout ce qui montre qu’on n’a pas apporté de soin au texte lui-même, ce qui est irrespectueux pour le lecteur.
– Le livre de mauvaise qualité dont les pages se détachent à la première ouverture, l’encre qui s’efface, tout ce qui est défaut de fabrication.
– Les séries abandonnées en cours de route. On le doit de temps en temps aux auteurs et là je ne juge pas, même si en tant que lectrice cela m’agace, mais, bien souvent, c’est simplement le fait des éditeurs. C’est à croire que les séries que j’aime ne sont jamais assez rentables (j’insiste sur le « assez »).

– Les histoires invraisemblables. Je le dis souvent, mais en tant que lectrice de SFFF je suis prête à croire absolument n’importe quoi au cours d’une lecture, mais seulement si c’est logique et bien amené. Tout ce qui est retournement de situation en un claquement de doigts juste parce que l’auteur ne savait pas comment s’en sortir, pouvoir magique sorti du chapeau à la dernière minute, personnage qui change du tout au tout parce que touché par la grâce et autres inepties du genre m’énervent au possible !
– La prêche, pas forcément religieuse, cela s’entend, me met les nerfs en pelote. Je déteste qu’on essaie de me convertir, que ce soit à une cause, un courant de pensée ou quoi que ce soit d’autre. J’en garde un sentiment d’aversion pour le bouquin et ce même si à la base je partage l’avis de l’auteur.
– Les auteurs qui prennent leurs lecteurs pour des abrutis au point qu’on a l’impression qu’ils seraient même prêts à leur enseigner l’alphabet pour être sûrs qu’ils comprennent bien. Ça marche aussi avec la niaiserie à deux balles.

Décrit l’endroit parfait pour lire.
Dans ma bibliothèque, assise en tailleur dans un fauteuil confortable (oui je suis un cliché vivant).

Trois confessions livresques ?
– Je ne me débarrasse jamais d’un livre, même si je l’ai détesté. C’est problématique, parce que je manque de place, mais c’est psychologiquement impossible pour moi. (Je travaille là-dessus.)
– J’ai un classement très personnel que je suis la seule à comprendre. J’ai dû faire récemment un rangement par collections en vue d’un inventaire et surtout d’un gain de place, mais je compte retourner à mon ancien système très bientôt.
– Mes livres ont une pièce rien que pour eux et il n’y a quasiment plus de place pour en ranger de nouveaux…

La dernière fois que tu as pleuré pour un roman ?
Je pleure assez rarement pour un livre. Certains me bouleversent, et je n’emploie jamais ce mot en vain, mais les larmes… Mon cerveau a une manière bien particulière de gérer les émotions, je peux me révéler très émotive, mais sans l’exprimer vraiment.
Je crois que le dernier ouvrage à m’avoir aussi profondément émue — je n’ai pas pleuré mais je n’en étais pas loin — est L’après-dieux de Maëlig Duval.

Combien de livres sur la table de chevet ?
Sur ma table de chevet il n’y a que ma liseuse que je pose le soir sur mon carnet de notes (j’ai mes habitudes). Par contre il y a toujours une dizaine de livres à côté, certains en cours, d’autres à lire.
Je lis toujours au moins deux livres en même temps : le poche ou numérique à trimballer en journée, le livre encombrant pour le soir.
Il y a présentement 11 livres sur mon coffre, 9 à lire, un en cours, un déjà lu et pas rangé.

Ton en-cas favori pendant que tu lis ?
Je ne mange pas quand je lis. Parfois je me prépare un thé, mais je sais que je l’oublierai et le boirai froid, voire trop infusé si je n’ai pas retiré le sachet ou l’infuseur avant de commencer ma lecture. Quand je lis, plus rien n’existe alentour.

Trois livres que tu recommandes à tout le monde ?
C’est une question difficile, rares sont les livres qui pourraient toucher tout le monde et je pense que recommander ses livres préférés, en toute connaissance de cause, à des personnes qui ne les aimeraient pas est purement égotique.
(Comment je suis trop douée pour me débarrasser des questions embêtantes !!!)

Une image de ton étagère préférée dans ta bibliothèque ?
Oui mais non, parce que mes livres préférés ne sont plus sur la même étagère. J’espère qu’ils le seront de nouveau très bientôt, mais pour instant j’optimise l’espace.

Que signifie « livre » pour toi en trois mots ?
Savoir, rêverie, bien-être.

Ton plus grand secret concernant la lecture ?
Je crois au pouvoir bénéfique des livres, ils peuvent être magiques, curatifs, porteurs de vérités, même si elles sont souvent métaphoriques. Je crois aussi qu’ils sont nécessaires à notre bien-être, à notre évolution personnelle et à la construction de notre imaginaire et donc par-là même à une vie heureuse et saine.

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Un tag que j’ai piqué chez Margaud, qui l’a elle-même piqué chez Florent.

1 Préfères-tu les poches ou les grands formats ?
J’aime les GF quand ce sont des « beaux » livres ou les ouvrages de mes auteurs préférés, sinon les poches me conviennent parfaitement.

2 Quels sont les points forts et faibles des poches ?
Points forts :
Ils sont légers, pratiques à emporter avec soi n’importe où, le prix est plus abordable (quand on lit des séries au long cours, c’est indispensable), ils sont pratiquement tous au même format et c’est donc facile à ranger, ça prend également beaucoup moins de place que des GF.
Points faibles :
La qualité de l’objet lui-même laisse parfois beaucoup à désirer (sachant que le prix, lui, ne cesse d’augmenter), on a du mal à lire certains poches une seule fois sans que les pages se détachent (oui Pocket, c’est de toi que je parle, même si j’admets que de ce côté il y a eu un peu de progrès), la police d’écriture est parfois vraiment petite et moi je lis pour me détendre, pas pour esquinter mes yeux déjà bien fatigués (Panini si tu m’entends, Le cercle des sorcières c’est super, mais faut une loupe intégrée…) Un autre point faible peut aussi être un point fort selon les goût de chacun : les poches sont très uniformes, donc ça fait bien dans une bibliothèque, mais pour en trouver un dans un monceau de poches identiques, bon courage. (Non je ne range pas par ordre alphabétique et je ne le ferai jamais.)

3 Quels sont les points forts et faibles des GF ?
Points forts :
Certains sont très beaux, c’est futile mais ça fait bien dans une bibliothèque, c’est beaucoup plus joli que les poches. C’est toujours plus facile de lire la police pour des gens qui ont des soucis de vue comme moi. La mise en page est souvent plus agréable et les livres plus solides.
Points faibles :
Ils prennent beaucoup de place. Ils sont lourds, difficilement transportables, chers, parfois trop aérés (oui j’aime le confort de lecture, mais faut pas abuser non plus), la qualité est de moins en moins de mise chez certains éditeurs.
Pour mon anniversaire, j’ai reçu de la part d’une amie l’intégrale de la Moïra (non pas celle à 10€, celle à 25), un GF aussi « mou » qu’un vieux catalogue… Je ne dis pas qu’il ne tiendra pas sur le long terme, ceci reste à voir, mais ça fait vraiment bizarre de voir un grand format plus souple que certains poches.

Comme le dit si bien Margaud, les points forts des poches sont les points faibles des GF, les points forts des GF sont les points faibles des poches.

4 Si tu avais le choix pour tes derniers livres tu prendrais 1 GF ou 2 poches ?
Deux poches évidemment.
Mais je n’ai pas forcément le choix. Malgré ma patience, certains titres sont voués à ne jamais sortir en version poche.

5 Quel sont les livres poches et GF que tu as préférés ?
Ma préférence va au texte lui-même et non au format qui n’est au final qu’accessoire, donc c’est assez difficile à dire. Sinon je vais empiéter sur la prochaine question en parlant de la qualité et de la beauté de l’objet. A dire vrai je ne vois pas trop l’intérêt. (Et j’ai un peu la flemme.)

6 Quelle maison d’édition préfères-tu pour les poches et pour les GF ? Pourquoi ?

Commençons par les GF :
– J’aime les éditions Midgard, surtout pour les écrits eux-mêmes, la mise en page me laissant parfois dubitative, sans parler des coquilles. Ceci dit, ils ont de belles couvertures et surtout de bon récits. C’est quand même ce dernier point qui compte le plus.
Les moutons électriques font de très beaux GF, même pour les brochés. Par contre certains sont assez larges et donc moins maniables. J’aime beaucoup leurs ouvrages « de luxe », il n’y en a pas beaucoup dans ma bibliothèque, pour une question de budget, mais je n’hésite pas quand je peux me les offrir. Il n’y en a qu’un seul qui m’a déçue à ce jour. L’impression des images sur le type de papier employé n’était pas terrible.
Les éditions du Riez ainsi que celles du chat noir offrent un format assez similaire, je n’ai pas vérifié, mais je pense qu’ils travaillent avec le même imprimeur. Je suis plus intéressée par le texte, toujours de qualité pour les ouvrages de ces éditeurs que j’ai pu lire, mais les livres eux-mêmes sont de bonne qualité. Le papier est épais, le prix raisonnable et les couvertures soignées.

Les poches :
– J’ai beaucoup de folio SF. C’est une collection que j’apprécie tout particulièrement pour la qualité des titres qu’ils reprennent. En outre, leurs prix sont relativement raisonnables par rapport à d’autres.
J’adorais les présence du futur et du fantastique de chez Denoël, j’ai notamment pas mal de Bradbury dans cette collection, c’est du poche de qualité, contenu et contenant.
– J’aime les éditions lokomodo pour l’originalité de leurs publications.
– Enfin Hélios, la collection poche des indés de l’imaginaire est vraiment prometteuse, par contre il y a du progrès à faire niveau typographie…

Et puis, un peu à part, il y a ActuSF, avec ses semi-formats et les éditions Dystopia qui publient de très bons livres.

7 Que penses-tu de la différence de prix entre les poches et les GF ?
Les deux augmentent sans cesse. Alors oui, faut ce qu’il faut, mais le prix des GF devient vraiment inabordable.
Les petites maisons font moins cher, alors on peut se poser des questions quand on voit chez d’autres éditeurs un livre qui coûte dans les 25€ et est très aéré. Sans parler de ceux qui les découpent en trois… De mon point de vue les livres en général sont trop chers. Mais que voulez-vous, c’est l’opinion d’une lectrice…

8 Quels livres GF et poches souhaites-tu le plus avoir ?
J’attends avec impatience la suite de Spiridons de Camille von Rosenschild et je l’achèterai en GF sans me plaindre du prix. Je me laisserai peut-être tenter également par Un éclat de givre d’Estelle Faye.
Pour ce qui est des poches j’avoue que là tout de suite je ne sais pas trop. Il y a bien la cinquième intégrale du Trône de fer, mais je ne sais pas si ça compte vraiment puisque ce sera un semi-format. Avec de la chance, je connaîtrai la fin de l’histoire avant mes 50 ans…

9 Dans ta bibliothèque as-tu plus de poches ou de GF ?
Ça doit être approximativement pareil, mais c’est assez difficile de juger comme ça. Il est hors de question que je compte.

10 De quelle maison d’édition voudrais-tu voir les livres sortir en poches ?
Toutes les maisons font plus ou moins du poche ou alors leurs livres sont repris par d’autres. Malheureusement j’ai tendance à vouloir ceux qui ne sortiront jamais en poches…
Spontanément, j’ai toutefois le nom de l’Atalante qui me vient. On ne trouve pas leurs livres en poches, à part le disque-monde, la compagnie noire et quelques rares ouvrages, dont deux séries abandonnées en cours de route pour ladite version poche. Ils ont plein de titres intéressants, mais faut le budget, surtout pour les séries. Il y a deux trilogies qui me tentent et une série à venir, sans compter quelques one-shot.

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… il y a des moments sympas.
Et je viens d’en vivre un, ce qui est d’autant plus agréable que je n’ai pas cessé de pester ces jours-ci contre tout et n’importe quoi… Je suis grincheuse parce que ma vue capricieuse ne me laisse pas lire comme je le voudrais, parce que cette année encore je n’ai pas pu me rendre aux Imaginales, mais aussi pour d’autres petites choses qui ne concernent pas les livres.
Et sur-ce est arrivé un petit paquet au contenu parfaitement indéterminé (non en fait il était évident qu’il s’agissait d’un livre, mais on va faire comme si). Curieuse, je l’ai ouvert tout de suite…
Et j’ai bondi de joie. Je ne l’attendais pas si tôt !
C’est la troisième intégrale du Cycle de Lanmeur et elle est dédicacée.
Évidemment, si vous n’êtes pas un ou une livropathe, vous ne pouvez pas comprendre… Comme ce fut le cas de la personne qui était avec moi et devait certainement envisager de me mettre un pain pour calmer une éventuelle crise d’hystérie…
Mais moi je suis une livropathe heureuse et c’est le principal.
Merci m’sieur Léourier, merci Ad Astra ! 🙂

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